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Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit…Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique. 

 

Les choristes

En 1948, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien. 

 

Rosalie

Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher. En laissant pousser sa barbe, elle va enfin se libérer. Elle veut qu’Abel l’aime comme elle est, alors que les autres vont vouloir la réduire à un monstre. Abel sera-t-il capable de l’aimer ? Survivra-t-elle à la cruauté des autres ? 

 

Nous, les Leroy

Sandrine Leroy annonce à son mari Christophe qu’elle veut divorcer. Leurs enfants ont bientôt l’âge de quitter la maison. Dans une opération de la dernière chance aussi audacieuse qu’invraisemblable, Christophe organise un week-end pour sauver son mariage : un voyage passant par les endroits clés de l’histoire de leur famille. Un voyage qui ne va pas être de tout repos… 

 

Chrysanthemum

Marc, un cinquantenaire en dépression après la mort de ses parents, séjourne dans une maison, entourée de verdure, où d’autres personnes cabossées par la vie vont se livrer. Ils vont aussi lui offrir une beauté gratuite trouvée dans la nature, des fleurs. Marc va alors tenter de reprendre goût à la vie. 

Lire notre portrait de Cyrille Benvenuto 

Un homme en fuite

Rochebrune est au bord du chaos. Johnny, leader du mouvement de protestation de la ville, a disparu après avoir braqué un fourgon. Lorsque Paul Ligre apprend la nouvelle, il revient dans la ville qui l’a vu grandir pour retrouver son ami d’enfance avant la police. Seulement, l’enquête d’Anna Werner la mène inéluctablement vers le secret qui unit Paul et Johnny… 

 

Quitter la nuit

Une nuit, une femme en danger appelle la police. Anna prend l’appel. Un homme est arrêté. Les semaines passent, la justice cherche des preuves, Aly, Anna et Dary font face aux échos de cette nuit qu’ils ne parviennent pas à quitter. 

 

Maya donne moi un titre

Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne. À travers ces aventures racontées par Pierre Niney, Michel Gondry donne vie à un voyage poétique et amusant qui fera rêver les petits…et sourire les grands. 

Les aventuriers de l’arche de Noé 🐭🐹

Vini et Tito, deux souris artistes de music-hall, voient leurs rêves de succès tomber à l’eau lorsque la Terre est noyée par le Déluge. Aidés par un coup de pouce du destin, ils réussissent à monter à bord de l’Arche de Noé. Propulsés au beau milieu d’un différend opposant les animaux herbivores et carnivores, Vini et Tito ont la solution parfaite pour apaiser les tensions : un concours de chansons ! 

 

Luca

Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau… 

 

Paternel

Dans une petite ville du centre de la France, Simon est un prêtre dévoué à sa paroisse. Au cours d’une messe, Louise, qu’il n’avait pas revue depuis son séminaire, il y a des années, refait surface. Elle lui présente Aloé, enfant de 11 ans, dont il est le père. Cette nouvelle va bouleverser son quotidien : peut-il être un bon prêtre pour ses fidèles, et un bon père pour son enfant ? Simon va tenter de convaincre les plus hautes instances de l’Église que sa vocation est compatible avec l’amour paternel. 

 

Les fées sorcières🧚🏻‍♀️

Il était une fois deux fées et deux sorcières qui ne se connaissent pas et… qui ne se rencontreront jamais. Pourtant le hasard de la vie va les réunir autour d’un même chemin : partir à la conquête de leur destin, apprendre à mieux se connaître et découvrir l’autre. 

Programme : 

Le Bébé et la Sorcière d’Evgenia Golubeva (Russie, 2020, 5′) : Une sorcière vieillissante a besoin d’un bébé pour faire une potion de jouvence. Mais quand elle s’apprête à plonger une adorable petite princesse dans sa marmite, les choses ne se passent pas comme prévu. 

La Superfée et l’Araignée d’An Vrombaut (Belgique, 2023, 7′) : Ella la fée et son ami Spin l’araignée tissent les toiles les plus fantaisistes, mais seulement lorsqu’elles travaillent ensemble ! Mais alors qu’elles discutent de la suite de leur aventure, une querelle éclate entre le duo créatif faisant voler baguette magique et fils collants. Il s’en suit une belle pagaille ! 

Filante de Marion Jamault (France, 2023, 9′) : Chaque nuit, Paulette la petite sorcière observe la même étoile filante dans le ciel. Elle lui adresse son vœu le plus cher : retrouver son rat domestique mystérieusement disparu. Les jours passent mais l’animal ne revient pas. Paulette veut alors comprendre ce qui cloche avec son étoile. 

La Fée Sorcière de Cedric Igodt et David Van de Weyer (Belgique / Bulgarie, 2022, 15′) : Dans le château des fées, Rosemary apprend à devenir une fée modèle. Mais cela l’ennuie et elle préfère l’aventure et poursuit le rêve de devenir Sorcière. Fuyant l’éducation de sa mère, elle décide de s’enfuir dans la mystérieuse forêt sombre… 

 

Non-Non dans l’espace

Non-Non rétrécit (2019, 26′) :
Pauvre Non-Non ! Il pensait que cette journée allait être comme toutes les autres, avec un bon pique-nique et une grosse sieste dans sa chaise longue si confortable… Mais tout bascule à cause d’un coup de vent et d’un paquet de chips coincé dans un arbre immense. Grocroc sort la grosse artillerie : une machine à rétrécir. Et c’est alors que Non-Non passe malencontreusement devant le rayon laser rétrécissant… et devient riquiqui comme une fourmi ! 

Non-Non dans l’espace (2022, 26′) :
3… 2… 1… 0! Fin du compte à rebours, c’est l’heure d’aller planter le drapeau de Sous-Bois-Les-Bains sur la lune! Dans un nuage de fumée et d’étincelles, la fusée de Grocroc quitte l’orbite terrestre. En apesanteur dans l’espace, Non-Non, Magaïveur et les copains ont à peine le temps d’admirer le paysage qu’une pluie de météorites les fait dévier de leur trajectoire initiale et les envoie directement… sur une planète inconnue ! La rencontre avec Croâk, un petit homme vert, va transformer cette épopée spatiale en histoire d’amitié interplanétaire ! 

 

Orlando, ma biographie politique

Un siècle après la publication de Orlando : une biographie de Virginia Woolf, Paul B. Preciado, philosophe et écrivain adresse une lettre à l’écrivaine anglaise pour lui dire que son personnage est devenu réalité : le monde est en train de devenir Orlandesque. Preciado appelle un casting dans l’espace public et sur les réseaux sociaux : « Qui sont les Orlandos contemporains ». A travers un voyage poétique, une traversée politique, le film brosse le portrait d’un monde en mutation. 

 

Sidonie au Japon

Sidonie se rend au Japon à l’occasion de la ressortie de son best-seller. Malgré le dévouement de son éditeur japonais avec qui elle découvre les traditions du pays, elle perd peu à peu ses repères… Surtout lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec son mari, disparu depuis plusieurs années ! 

 

Apolonia, Apolonia

Lorsque la réalisatrice danoise Lea Glob commence à filmer la peintre Apolonia Sokol, il ne devait s’agir que d’un exercice d’école de cinéma. Le portrait filmé s’est finalement tourné sur treize années pour se muer en une épopée intime et sinueuse, celle d’une jeune femme artiste, depuis sa vie de bohème au cœur du théâtre du Lavoir Moderne que dirigent ses parents, jusqu’à son ascension dans le milieu de l’art contemporain, en passant par ses études aux Beaux-Arts de Paris. Mais en miroir d’Apolonia, ce sont aussi les destins d’Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et de la réalisatrice, qui se dessinent. Une sororité à trois faces, à l’épreuve du monde d’aujourd’hui. 

 

Le mal n’existe pas

Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois… 

 

Madame Hofmann

« Bienvenue dans ma vie », cette phrase, Sylvie Hofmann la répète à longueur de journée ou presque. Sylvie est cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Sa vie, c’est courir. Entre les patients, sa mère, son mari et sa fille, elle consacre ses journées aux autres depuis toujours. Et si elle décidait de penser un peu à elle ? De partir à la retraite ? En a-t-elle le droit, mais surtout en a-t-elle vraiment envie ? 

 

[zoom] Une Famille

Que dire, sinon rien, ou si peu. On la suit dans sa lutte, sans bouger, tétanisés. Simples observatrices, simples observateurs – plus observatrices qu’observateurs, d’ailleurs ! –, à en prendre plein la face, sans broncher ; à s’agiter, s’offusquer, se tordre de l’intérieur, sans mot dire, le souffle coupé net. Implacable documentaire à l’image de sa réalisatrice, implacable, en colère, vengeresse, «  trop violente », comme d’aucuns lui reprochent, étrangement ! Christine Angot n’y va pas par quatre chemins. Elle est brute, à vif, inflexible, intraitable. Les portes qu’elle ne supporte plus de voir fermées, elle les fracasse à mains nues ; le silence qu’elle exècre, les non-dits qui la font sortir de ses gonds, les chuchotements qu’elle vomit, elle les secoue avec force et fracas, comme elle secouerait un vieux tapis souillé par les sales pattes boueuses d’une bête immonde qui aime à se repaître de jeunes filles en fleurs jusqu’à satiété.  

Christine Angot ne veut pas, ne plus se taire. Des “romans” sur l’inceste, elle en a écrit. Des tonnes. À chaque sortie, des succès, puissants et dérangeants. Une suite d’obsessions persistantes. Aujourd’hui, à 65 ans, 52 ans après le « crime », la colère toujours aussi vive, elle montre, filme, capture “l’incapturable” pour briser le tabou familial. Avec justesse. La lumière, le rythme, la tension, la parole, tout y est. Rien de trop. Des scènes bouleversantes, des face-à-face insoutenables, comme ce premier “round” avec l’ex-femme de son père, qui donne le ton ! Un second avec sa mère, plus anatomique, puis d’autres avec Claude, son ex-mari, et Charly, son compagnon. Pour finir avec sa fille, l’échange libérateur. Le tout balloté entre passé et présent, des temps à conjuguer au plus-que-parfait qui se retrouvent, se confrontent, se répondent… Entre photos d’enfance, de jeunesse, de famille, et images d’archives aussi, dont certaines sont amèrement abjectes, comme celle où Christine Angot, longtemps méprisée par la critique, finit par quitter le plateau d’Ardisson après avoir subi l’humiliation en direct. Mais ça, c’était avant… 

 

Roy Köhnke ou l’IA personnifiée

La Belle sucette, un titre d’expo qui (r)envoie… 

À une forme poético-érotique, à l’attrayant, à l’excitant, à cette gourmandise enfantine qu’on a envie de goûter, d’explorer… Mais qui – si ça va trop loin, et qu’on n’a plus aucune maîtrise sur les événements –, peut vite devenir effrayante et partir en sucette ! 

Trop loin ? D’où ce sous-titre : Ou comment diviser la Terre… 

Oui, il fait référence aux dérives d’une majorité d’humains qui s’approprient, [dans ce cas, l’intelligence artificielle*], pour mieux diviser, régner, contrôler les sociétés. Et le Radôme qui, par sa structure géodésique – terme qui signifie en grec diviser la terre –, entre en totale résonance avec cette œuvre, [et vice-versa, comme si l’œuvre imbibée de cire d’abeille et la sphère alvéolée aux reflets jaunâtres ne faisait qu’une. Troublant].  

Ce Radôme vous a happé, inspiré dans votre création ? 

Oui, cet espace est fou ! Fou, par son histoire… Cet espace clos, véritable bulle de technologie, a été construit en 1982, en pleine Guerre froide sur l’aéroport de Berlin-Templehor. Il abritait alors un radar de l’Otan pour surveiller l’espace aérien, et donc espionner l’ennemi, on y revient ! Fou aussi, par ses états spatio-temporels étranges et son architecture insolite qui convoque imaginaires et utopies. Trois aspects qui ne sont pas sans faire écho à mon travail, à mon univers. Et sur lesquels j’ai rebondi de suite pour créer cette œuvre nouvelle, [inédite]. 

 

Pouvez-vous décrire votre œuvre… 

Il s’agit de deux fresques circulaires. L’une mesure 16 m de long sur 2,40 m de hauteur, l’autre 8 m sur 2,40 m, les deux ont été dessinées à la main avant d’être reproduites à grande échelle. Sur la première, un squelette donne vie à une forme d’intelligence artificielle, une créature animée dont l’histoire simple, drôle et sarcastique se déroule sur une ligne temporelle, comme un plan séquence. Elle s’y construit, s’y développe, vivra différents états émotionnels jusqu’à s’autodétruire. Sur la seconde, plus organique, plus chaotique, plus inquiétante, deux squelettes se renvoient un baiser et déploient un patron de globes dans lesquels un rire est découpé ! Et accrochés aux parois, cinq réflecteurs, comme des percées, des déformations visuelles et temporelles, des sortes de trous noirs.  

Et une voix…  

Cette œuvre se déploie dans l’espace avec la présence d’éléments sonores. J’ai écrit un texte que j’ai fait lire à une IA ! Un texte, une lettre de rupture, un monologue qui rompt avec l’humanité. Une humanité que je questionne à travers la personnification de l’IA. Qui n’est pas une personne, mais des.  

L’IA est émotion ?  

Une IA n’est pas censée ressentir les émotions [mais elle peut les imiter, les simuler !] Dans l’expo, il est question de fierté, d’histoires de jalousie, de moments de grandes réflexions sur cette vie mouvementée qu’elle vient de traverser. Elle prend conscience de sa subordination, elle règle ses comptes avec nous, elle nous juge, s’émancipe, prend ses libertés. 

Devrions-nous nous en méfier ?  

Ce peut être un outil aussi bien libérateur qu’oppresseur. Tout dépend de ce que l’on fait avec ! Je suis ni le porte-parole de l’IA ni un technophobe, je me pose juste des questions sur la façon dont elle est utilisée, j’essaie de comprendre, d’ouvrir les yeux sur une curiosité, sur un sujet qui nous dépasse tous !  

*[…] NDLR (Note de la rédaction). 

Ewen d’Aviau, un facteur pas comme les autres…

Dyslexique, dysorthographique, dyscalculique, dyspraxique, Ewen d’Aviau se présente d’emblée comme une personne multi-dys. De ses troubles cognitifs, le Nazairien a fait une force créative. Toujours en ébullition, il se définit tour à tour comme ingénieur, luthier, formateur à ses heures au CNSM* de Paris, professeur d’acoustique à l’école de cinéma et d’audiovisuel de Nantes et de danse contact impro… 

Faire de ses dys-fférences, une force 

Instruments de musique adaptés, d’accordéons évolutifs et modulaires, bienvenue dans le monde d’Ewen d’Aviau : celui du faire ! Celui de l’invention aussi car le trentenaire a imaginé un octodyna. Quatre ans de recherche pour concevoir cet instrument qui permet l’accès à la musique, « sans jamais parler de solfège grâce à un clavier coloré » et des dessins géométriques. Chacun étant associé à un motif musical. Il suffit de souffler dans l’embouchure en appuyant simultanément sur une note du clavier pour obtenir un son. Pratique pour les enfants de moins de sept ans « auxquels je peux expliquer des concepts complexes, compréhensibles en dix minutes ». Pratique encore pour composer facilement en dessinant, pour apprendre le jazz, la musique modale ou improvisée, et pour les personnes souffrant des mêmes troubles que lui. S’il a déjà vendu deux octodynas à la Philharmonie de Paris, ce Géo Trouvetou touche à tout conceptualise aussi pour elle un haut parleur vibrant, sans membrane. « Il s’applique sur n’importe quel matériau, comme sur des mousses acoustiques que je suis en train de développer avec une société allemande. Le haut parleur posé sur cette mousse permet aux personnes sourdes ou malentendantes de sentir la vibration avec le corps. Le tout se connecte au téléphone en bluetooth. » Certes, concède l’inventeur, le concept existe déjà « mais il s’agit ici d’applications miniaturisées ». En 2016, Ewen a aussi créé une méthode révolutionnaire pour l’apprentissage de l’écriture et développé une méthode de solfège basée sur des couleurs, lors de son séjour à Stockholm dans le cadre de ses études d’ingénieur. Récemment, il a fondé avec trois autres trentenaires, Quai des bals. Après la création de cette association qui remet la guinche sur les parquets, il voudrait prochainement en monter une autre pour ne pas simplement apprendre à jouer de la musique mais jouer avec la musique. 

* Conservatoire national supérieur de musique de Paris 

IT Dansa la jeunesse en plein vol

Ils ont intégré la Cie de professionnalisation espagnole IT Dansa, issue de l’Institut del Teatro de Barcelone, pour parfaire leur apprentissage et se confronter à l’écriture de chorégraphes reconnus comme de nouveaux créateurs. Ils sont jeunes, bourrés de talent, rigoureux et volontaires, ils passent ici le seuil de leur devenir professionnel.  

Chaque année, sous la direction artistique de Catherine Allard, une nouvelle promotion de la compagnie s’élance à travers le monde, emportant avec elle un public séduit par la virtuosité et la sincérité de ses interprétations. Aujourd’hui encore, ce sont trois variations des possibles de la danse que ce nouveau groupe de dix-huit jeunes danseurs offre au public. 

La première pièce, Twenty Eight Thousand Waves, a été créée au Canada en 2014 par le chorégraphe barcelonais Cayetano Soto, lui-même danseur de la première promotion d’IT Dansa. Vingt-huit mille, ce serait le nombre de coups des vagues que subirait par jour un pétrolier en haute mer. Et pourtant, il résiste. Comme des déferlantes, les mouvements des danseurs sont ici extrêmes, vertigineux, entre ombres et lumières, formes oniriques des capacités de résilience de la vie. 

Place ensuite à l’intimité des corps avec Lo Que No Se Ve, de Gustavo Ramírez Sansano, qui explore sur une musique de Schubert différentes façons de vivre les relations de couple à travers des duos tissés de sensibilité et de fluidité.  

Enfin, avec Minus 16, la maintenant emblématique pièce d’Ohad Naharin, place à l’explosion de l’organique sur des musiques israéliennes et cubaines : puisant dans la méthode Gaga créée par le chorégraphe, les gestes deviennent exutoires, hachés, déphasés, du plus grand ralenti à la plus grande vitesse. 

Dix-huit danseurs et trois grammaires chorégraphiques au service de l’universalité de la danse. Magnifique. 

Le Vip, saison 3, c’est…

Une prog’ éclectique 

Stéphane Heuvelin, responsable et programmateur du Vip 

« 15 soirées autour… Du folk avec Arianna Monteverdi repérée l’an dernier sur le festival Folk en scènes.  De la chanson française avec Clara Ysé, deux talents sur une même date (11 avril). Du jazz avec Sarah MacCoy, parmi d’autres (22 mai), de la pop avec Voyou (18 mai), du rock avec Slippery Stairs et Le Matin Ta Gueule (25 mai). Du reggae avec The Congos et The Gladiators, des légendes pour un rendez-vous inédit. Preuve en est, c’est déjà complet ! Du rap aussi, du metal, etc. » 


Culture Club ! 

Manu Legrand, animateur du centre de ressources / accompagnement de projets 

« Une config’stylée, des artistes locaux mis sur le devant de la scène, trois dates et trois styles » : 

Metal avec (S)in[K]s, Endless Agony et Yang Yang (12 avril, 21h). 

Rock avec Hot Shot et Crooked Minds (13 avril, 21h). 

Rap avec BSF et Stan Fort (14 avril, 17h). 

Et c’est gratuit ! 


Musikids 

Coraline Mathieu, chargée de l’action culturelle et du jeune public 

« Ce sont trois rendez-vous dans l’année dédiés aux enfants. Le prochain ? Jemina et Johnny, un ciné-concert pour les 6 ans et + . Un manifeste antiraciste, une belle histoire d’amitié magnifiée par le folk/jazz d’Arianne Monteverdi, Stéphane Louvain et François Ripoche. » 

Vendredi 19 avril, 19h, tarif : 5 €. 


Mezza top, dans le cadre de… 

Frédéric Petit, président des Escales 

« Trois concerts en mezza, à l’étage, et gratuit pour le public. Trois propositions qui s’inscrivent dans le cadre d’événements singuliers » :  

Les ateliers du Conservatoire pour une restitution entre rock, soul music, électro (14 mai, 20h30, complet). 

Le Focus belge proposé par Bain Public, des associations et structures culturelles. Concert avec Fondry (post-punk, jazz, 15 mai, 21h). 

Festival Jazzimut avec Sixun (jazz, 22 mai, 20h30). 


Des événements à venir 

Gérald Chabaud, directeur des Escales 

« Le Vip et l’association Les Escales ne s’arrêtent pas en mai ! Des grands rendez-vous sont à noter dans les agendas pour cet été. Comme Grande Marée, spectacles de rue, le 1er juin ; la Fête de la musique, le 21 juin ; le Grand 8, 8 concerts dans 8 communes à déguster en plein air ; et le festival Les Escales, les 19, 20 et 21 juillet. »  


Les Ateliers des Stud’s 

Chant avec Marie Spiler, samedi 27 avril.
MAO, écriture spontanée avec Jean-François Corbel, samedi 18 mai. 

De 10h à 13h et de 14h à 17h. Tarif : 5 €.
Insc. 02 40 22 66 90, repetition@les-escales.com 

L’Embarcadère, 10 ans, des livres et vous !

« La particularité de cet anniversaire est qu’on s’associe à deux autres librairies, L’Embellie à la Bernerie-en-Retz et Lise&moi à Vertou. Une façon de donner un écho supplémentaire à cet événement et une façon de multiplier les plaisirs avec trois fois plus d’animations, d’invités et d’ateliers animés par des illustrateurs », se réjouit Agathe Mallaisé, qui cogère l’Embarcadère à Saint-Nazaire avec Katia Leduc. Pour soutenir ce projet « si spécifique » et l’invitation des auteurs que les libraires mettent un point d’honneur à rémunérer, les librairies ont obtenu le soutien financier de la région. Parmi les prochaines têtes d’affiches : l’Ukrainien Andreï Kourkov, monument de la littérature et célèbre pour son drôle de roman Le Pingouin (9 avril), et l’auteur de polars Colin Niel (25 septembre). Cette dernière rencontre sera animée par l’un des quatre comités de lecture de la librairie nazairienne qui a aussi choisi Timothée de Fombelle pour clôturer cette année anniversaire, le 9 novembre. 

La grande fiesta 

En attendant, la grande fiesta se déroulera le 13 avril pour L’Embarcadère qui ouvrira le bal avec Bulle et Bob et les chansons malicieuses de Natalie Tual dès 11h. L’après-midi, Joël Kerouanton endossera le costume du Dr Jok pour diagnostiquer de manière humoristique nos tics et nos tocs de lecteur : ceux qui ne finissent jamais leurs livres, ceux qui sont fans de boîtes à livres… Possibilité de consultation en privé, semi-public ou public, pour savoir de quelle maladie du livre vous êtes atteint. Au programme encore des festivités : l’émission de radio, en direct, du club de lecture ado avec la Tribu (15h) ainsi que le final en fanfare avec le passage des Irréductibles à 16h et à 19h. 

Agathe Mallaisé et Gilda Heintz (en premier plan).
Katia Leduc, Gwendoline Des Moutis, Djodie Lateur, Marielle Carteron (en arrière plan). 

 

Ivres de livres 

Pour célébrer sa décennie, L’Embarcadère, qui a intégré en 2023 le réseau Sorcières des librairies spécialisées jeunesse, s’est aussi offert un petit lifting en façade qui s’accompagne d’une jolie signalétique en bois et d’un nouveau logo. Agathe Mallaisé reprend, « pour ces dix ans, nous allons essayer de conserver notre élan malgré une période un peu compliquée. »  

« Nous subissons en effet de plein fouet l’inflation qui diminue les passages en librairie ».  

Un constat national. Et « parce que nous avons éprouvé maintes fois la force du collectif, nos trois librairies se sont aussi associées en 2024 en créant Les libraires voient la vie en grand ! Ensemble, nous voulons continuer de promouvoir l’esprit de fédération propagé par l’Alip, le réseau des librairies indépendantes des Pays de la Loire. Ensemble, nous portons le même esprit militant et des convictions écologiques ». L’équipe nazairienne, composée de cinq libraires et d’une comptable, s’interroge ainsi sur la manière d’appliquer l’écologie au quotidien dans son métier. Réduction des emballages, extinction de l’éclairage la nuit…, histoire d’être en adéquation avec ses convictions. Prochaine action : la trêve des offices portée par l’association pour l’écologie du livre. Un moyen de lutter contre la surproduction en librairie. En 2022, paraissaient 40 nouveautés pour 112 livres produits par jour ! Faire la trêve des nouveautés ne signifie pas pour autant que les libraires n’en présenteront pas. Ils en proposeront simplement moins en avril, mai et juin. Cette sobriété affichée n’empêche néanmoins pas la fête de continuer jusqu’à la fin de l’année à la librairie généraliste et coopérative nazairienne avec cet objectif constant : rassembler autour du livre. 

L’Ekiden : un défi sportif collectif et solidaire

« Le relais est un format de course qui pousse chacun à se transcender pour son équipe. Le plus important dans l’Ekiden de l’Estuaire, c’est de prendre du plaisir et de partager un moment sportif convivial en famille, entre amis ou entre collègues », déclare Alain Dussart, président de l’Estuaire athletic club. 

Une course solidaire et accessible 

« Nous sommes un petit club d’athlétisme, ouvert à tous, de 7 à 99 ans et à taille humaine, avec environ 125 membres dont une quarantaine d’enfants. Autres spécificités : une parité parfaite entre femmes et hommes et un bon état d’esprit », rappelle le président. En atteste l’Ekiden que le club organise le 7 avril et qui se déroule « par équipe de six, toutes catégories confondues à partir des cadets (nés en 2008 ou 2007), sur la distance d’un marathon ». Pour atteindre les 42,195 km, les distances vont se courir dans cet ordre : 5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km et 7,195 km. Le parcours est une boucle de 5 km à réaliser une ou deux fois par coureur, et une autre boucle de 2 195 mètres pour le dernier relayeur. Outre la distance la plus courte à la portée de tous et raisonnable, pas d’inquiétude pour les moins habitués aux dénivelés car le parcours au parc paysager et au sein du plateau sportif Léo-Lagrange est plat comme une crêpe ! L’idée du passage de relais est non seulement « un excellent moyen de créer de la cohésion mais aussi de la solidarité », reprend le président. Chaque année en effet le club choisit de reverser une partie des inscriptions à une association. Après la ligue contre le cancer ou la lutte contre la mucoviscidose notamment, elle sera remise pour cette édition à Madagascar Asoma Ravinala. Une association de solidarité qui cherche à aider la région d’Ikongo en apportant des moyens pour la construction de salles de classes et de dispensaires. Petite précision : cette épreuve « qui se veut pour la bonne cause et très festive », n’est pas qualificative pour le championnat de France. Alors, prêt à former une équipe pour relever le défi et vivre une aventure collective solidaire ? 

L’Ekiden : quezako ?
Le premier Ekiden s’est déroulé au Japon en 1917 pour commémorer le changement de capitale de Kyoto à Tokyo. Cette épreuve dura 3 jours de Kyoto à Tokyo sur… 508 kilomètres. Le passage de témoin, “Eki” en japonais, avait lieu à chacune des stations de communication, le “den” signifie “transmettre”. En Europe, l’épreuve se court par équipe de six relayeurs pour atteindre la distance marathon. 

  

Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin

L’histoire fascinante d’Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Le film nous dévoile le processus créatif d’un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l’invention d’un langage chorégraphique unique et d’une technique de danse hors-norme appelée « Gaga ». 

 

Mis Hermanos 🇪🇸

Les frères Ángel (17 ans) et Franco (14 ans) sont incarcérés dans une prison pour mineurs depuis un an, en attendant le jugement de leur affaire. Malgré l’hostilité du lieu, ils nouent des liens avec d’autres jeunes et passent leurs journées à rêver de ce qu’ils feront lorsqu’ils seront libérés. L’arrivée de Jaime (17 ans), un jeune… 

 

Les tournesols sauvages 🇪🇸

À Barcelone, Julia, 22 ans, élevant seule ses deux enfants, rêve de liberté et d’émancipation. Comme un tournesol suivant sans relâche la lumière, elle part chercher le soleil sous d’autres horizons. Lorsque le hasard remet sur son chemin deux hommes qu’elle connu par le passé, la voilà confrontée à des émotions contraires. 

 

En bonne compagnie 🇪🇸

Pays basque, été 1977. Bea a 16 ans et rejoint le mouvement féministe qui traverse le pays. Tandis qu’elle s’engage dans la lutte pour le droit à l’avortement, elle rencontre Miren, une jeune femme de bonne famille, qui fera de cet été une étape décisive de sa vie. 

 

Les colons 🇪🇸

Terre de Feu, République du Chili, 1901. Un territoire immense, fertile, que l’aristocratie blanche cherche à « civiliser ». Trois cavaliers sont engagés par un riche propriétaire terrien, José Menendez, pour déposséder les populations autochtones de leurs terres et ouvrir une route vers l’Atlantique. Sous les ordres du lieutenant MacLennan, un soldat britannique, et d’un mercenaire américain, le jeune métis chilien, Segundo, découvre le prix de la construction d’une jeune nation, celui du sang et du mensonge. 

 

20 000 espèces d’abeilles 🇪🇸

Cocó, huit ans, a bien du mal à savoir qui elle est. Au cours d’un été passé parmi les ruches du Pays Basque, elle éveille sa singularité au sein des femmes de sa famille, elles-mêmes en proie au doute. Dans un monde où il existe 20 000 espèces d’abeilles différentes, il existe forcément une identité qui corresponde à Cocó… 

 

La mémoire éternelle 🇪🇸

Augusto et Paulina sont ensemble depuis 25 ans. Il y a huit ans, on lui a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer. Tous deux craignent le jour où il ne la reconnaîtra plus. C’est l’histoire du dévouement chaleureux et intransigeant de Paulina et de la lutte acharnée d’Augusto pour conserver son identité et surtout un témoignage profondément émouvant de leur amour. C’est l’histoire du dévouement chaleureux et intransigeant de Paulina et de la lutte acharnée d’Augusto pour conserver son identité et surtout un témoignage profondément émouvant de leur amour. 

 

El Professor 🇪🇸

Professeur terne et introverti, Marcelo enseigne depuis des années la philosophie à l’Université de Buenos Aires. Un jour, se présente enfin l’occasion de briller : suite au décès de son mentor, il est pressenti pour reprendre sa chaire. Mais voilà que débarque d’Europe un autre candidat, séduisant et charismatique, bien décidé à lui-aussi briguer le poste. 

 

Matria 🇪🇸

Dans un village de pêcheurs galicien, Ramona est ouvrière. Son usine est rachetée et les salaires sont à la baisse. Quand Ramona se rebelle contre cette ultime humiliation, elle est licenciée sur-le-champ. Prête à tout pour garantir l’avenir de sa fille, elle enchaîne alors les petits boulots à un rythme effréné… mais jusqu’à quand ? 

 

Heroico 🇪🇸

Luis, un jeune homme de 18 ans aux racines indigènes, entre au Collège militaire dans l’espoir de s’assurer un meilleur avenir. Là, il se heurte à un système rigide et violent, conçu pour faire de lui un parfait soldat. 

 

Border Line 🇪🇸

Projetant de démarrer une nouvelle vie aux États-Unis, Diego et Elena quittent Barcelone pour New-York. Mais à leur arrivée à l’aéroport, la Police des Frontières les interpelle pour les soumettre à un interrogatoire. D’abord anodines, les questions des agents se font de plus en plus intimidantes. Diego et Elena sont alors gagnés par le sentiment qu’un piège se referme sur eux… 

 

La malédiction : l’origine

Après avoir été envoyée à Rome pour entrer au service de l’Église, une jeune Américaine se retrouve bientôt confrontée à des forces obscures qui l’amènent à remettre en question sa propre foi et à lever le voile sur une terrifiante conspiration qui entend donner naissance à l’incarnation du Mal. 

 

La jeune fille et les paysans

Par les réalisateurs de La Passion Van Gogh, La jeune fille et les paysans est une œuvre cinématographique unique, adaptée du Prix Nobel de littérature Les Paysans. Au XIXe siècle, dans un village polonais en ébullition, la jeune Jagna, promise à un riche propriétaire terrien, se révolte. Elle prend son destin en main, rejette les traditions et bouleverse l’ordre établi. Commencent alors les saisons de la colère… 

 

Drive Away dolls

Jamie et son amie Marian, sont à la recherche d’un nouveau départ, elles se lancent dans un road trip mais les choses tournent mal lorsqu’elles croisent en chemin un groupe de criminels bras cassés. 

 

Au delà du silence

Lara a deux parents sourds, elle leur sert donc d’interprète au quotidien. Un jour, la tante de Lara lui offre une clarinette. Elle devient peu à peu une excellente joueuse et annonce à ses parents la nouvelle : elle veut aller étudier au conservatoire de Berlin. 

 

Nous serons toujours là ! Plogoff 1980

À la suite d’un projet de centrale nucléaire sur sa commune, Jeanne décide d’entrer dans la lutte. Avec sa famille, ses amis, elle va se battre pendant des mois pour dénoncer et empêcher cette installation. Arriveront-ils à faire basculer le projet de leur côté ? Un combat intense qui va devenir le témoignage d’une lutte historique. 

 

L’antilope d’or, la renarde et le lièvre

Après le succès du Petit hérisson, un nouveau programme somptueux et envoûtant en papier découpé et dessin animé. De la taïga à la jungle, deux magnifiques incarnations de la force de l’amitié face à l’adversité à savourer dès 3 ans. 

Programme : 

La Renarde et le lièvre de Yuri Norstein (1973, 12′) : A l’arrivée du printemps, la renarde jette le lièvre hors de chez lui et s’installe dans sa maison. Tour à tour, le loup, l’ours, le taureau et le coq vont tenter de l’aider. Mais la renarde n’est pas si facile à déloger ! 

L’Antilope d’or de Lev Atamanov (1954, 31′) : Au temps des Mille et Une Nuits, un maharaja avide poursuit une antilope dont les sabots produisent des pièces en or. Il capture son ami, un petit garçon, en espérant qu’il le mène à l’animal magique. 

Rivière de nuit

Kiwa Funaki travaille à la teinturerie de son père à Kyoto. Cette femme indépendante et talentueuse y conçoit des tissus et accessoires qu’elle commercialise elle-même jusqu’à Tokyo. À bientôt trente ans, son entourage aimerait la voir mariée mais Kiwa trouve son épanouissement dans son art. Un jour, elle fait la rencontre de M. Takemura, professeur à l’université d’Osaka. Ce client singulier et érudit, au demeurant marié et père de famille, trouble la jeune femme… 

 

Une famille

L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu’à sa mort en 1999. C’est la ville où elle l’a rencontré pour la première fois à treize ans, et où il a commencé à la violer. Sa femme et ses enfants y vivent toujours. Angot prend une caméra, et frappe aux portes de la famille. 

 

Averroès et Rosa Parks

Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent – comme l’Adamant – du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions « soignants-soignés », le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie, qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ? 

 

[zoom] Hors-saison

« C’est le silence qui se remarque le plus, Les volets roulants tous descendus, De l’herbe ancienne dans les bacs à fleurs, Sur les balcons… » Même si la chanson de Francis Cabrel, Hors-saison, vient à l’esprit à la vue du dernier film de Stéphane Brizé, c’est pourtant Vincent Delerm qui en signe la bande son. Tel un motif lancinant, cette scie musicale* rythme joliment un mélo “mélentcolique” et romantique que le réalisateur a co-écrit avec Marie Drucker. À la condition d’aimer celui qui se présente lui-même comme un chanteur “pluvieux”… Il y a aussi du Verlaine dans les jolis plans du Morbihan où les paysages sont à l’image des états d’âme : « Il pleure dans mon cœur/Comme il pleut sur la ville/Quelle est cette langueur/Qui pénètre mon cœur ? » 

Car le film traite de la déprime d’un acteur célèbre (Mathieu) auquel la vie échappe, à l’instar des machines ultra sophistiquées du centre de thalassothérapie de luxe où il a échoué pour se refaire une santé. La perte de contrôle mécanique en évoque une autre : celle de la maison futuriste de M. Arpel, dans Mon oncle, où Tati semblait déjà avoir inventé la domotique. Elle apporte quelques notes d’humour et de légèreté à ce long métrage sur les amours passées, le sens de la vie. Celle qu’on a choisie, celle qu’on croit réussie, et d’un autre côté, celle dans laquelle on est coincé, celle à côté de laquelle on est passé. Comme cette ancienne histoire d’amour avec Alice (Alba Rohrwacher) qui retrouve cet homme égaré 15 ans après, parce qu’elle habite non loin du paquebot thalasso du héros. 

Mais avant ces retrouvailles feutrées, cet homme en peignoir et en pleine crise existentielle, incarné par Guillaume Canet, semble être le seul personnage du film. En pleine déprime, et alors qu’il essaie de refaire surface parce qu’il a lâchement plaqué la pièce dans laquelle il devait jouer, le naufragé doit faire face. Faire face aux fans pressants et oppressants qui, en toute circonstance, veulent une photo, pendant les séances de soins, les dîners moroses. Il résulte de ces selfies permanents, avec le personnel, les clients, les quidams, des situations cocasses. Cet aspect du film est une mise en abyme réussie de ce qu’est, sans doute, la vie d’acteur avec un Guillaume Canet qui donne le sentiment de jouer son propre rôle. Après ces courts épisodes comiques arrive la romance. Elle se passe de dialogue et fait la part belle au silence grâce à un joli jeu d’acteurs tout en retenue. Dommage que l’histoire bifurque à un moment vers une sous-intrigue… 

 

L’Ourse Nocturne de l’autre côté des rails !

La parade à Saint-Nazaire, un mythe ? Plutôt une institution… Qui se remet au goût du jour avec L’Ourse Nocturne de l’Autre, et pas que* ! Avant que cette forme ne disparaisse progressivement de nos espaces urbains, longtemps la ville portuaire a résonné au rythme des tambours. 

Du défilé de la mi-carême… 

Avant-guerre déjà, « dans les années 1920-1930 avec le défilé de la mi-carême, une fête alors associée au calendrier chrétien », raconte Béatrice Bailet, artiste plasticienne et « passionnée de carnaval », confie-t-elle, sans se cacher derrière un masque ! Deux mondes qui, avec elle, ne font plus qu’un… Puis est venu le temps de la mascarade et du grand spectacle, rompant ainsi avec la tradition, et le cadre religieux. En avril 1960, est lancée « la parade humoristique, avec sa caravane publicitaire, ses déguisements, ses confettis, son bal et ses chars thématisés », qui caricaturent, revisitent non sans humour ni ironie, les pages de notre histoire et des actualités. 

… au Chariboumnaz  

Béatrice est incollable sur le sujet. Rien ne lui échappe. Faut dire, depuis 14 ans, elle voyage à travers le monde (Italie, Suisse, États-Unis, Amérique du Sud…) pour nourrir son Inventaire des fêtes, projet artistique mené autour du carnaval et des traditions populaires masquées. Aujourd’hui, les voyages plus espacés, Béatrice se penche sur les histoires et fêtes populaires d’ici, entre Presqu’île et Pays-de-Retz. Une source intarissable. Preuve en est encore avec Saint-Nazaire – on y revient – qui, au début des années 1970, délaisse la parade humoristique pour le Chariboumnaz (deux jours de musique, de danse, de spectacles…) avant de prendre une tout autre forme avec les Fêtes de la mer, puis Les Escales, « propositions perçues alors comme une continuité dans la tradition festive et collective nazairienne », précise l’un des trois piliers, avec Stanislas et Samantha, de L’Ourse Nocturne de l’Autre. 

de la Berthauderie à Prézégat 

L’Ourse Nocturne de l’Autre, un nom atypique, en référence à cet animal (décliné cette année au féminin), « puissant et sauvage, beaucoup utilisé dans les traditions européennes, pour se déguiser ». Un nom pour un collectif créé l’an dernier, dans ce dessein de redonner à la tradition carnavalesque, en l’occurrence nazairienne, ses lettres de noblesse. Avec envie forte de fédérer les quartiers, de créer des croisements entre les habitants autour d’un lieu situé en périphérie, et de s’y ancrer « de manière décalée ! » Des lieux en mutation urbaine, comme le site de l’ancien hôpital de Saint-Nazaire. Des lieux qu’on ne voit pas, ou trop peu… Pour cette 2e édition, L’Ourse va passer non pas de l’autre côté de l’eau mais des rails ! « On va faire le lien entre les quartiers de la Berthauderie et de Prézégat en célébrant, comme il se doit, l’ascension de la passerelle, presque unique voie d’accès au quartier. » 

Pour la première, plus de 400 personnes avaient participé à cette parade costumée, festive, colorée, dansante et musicale. En temps réel, et en amont, au travers des ateliers de danse, de création de costumes et de masques. Comme cette année. D’ailleurs, sera proposé le jour J, dès 14h au Carrefour des solidarités, un atelier dernière minute, avec une malle pleine de déguisements et autres accessoires pour se maquiller. Et déployer ainsi tous vos imaginaires. Une belle occasion de sortir de votre grotte, et des rails ! Bon carnaval… 

* Le collectif regroupe les EVS La Fraternité, Le Local de Prézégat et Au cœur du petit Caporal, la Maison de quartier d’Avalix, Marie-Moreau, l’amicale laïque de l’école Gambetta, des étudiants des Beaux-Arts, des artistes, des habitants… 

** Dimanche 7 avril, “On change de peau autour d’un café”, dès 14h, Carrefour des solidarités. Départ de la parade, 16h, direction l’école Gambetta en fanfare. Flashmob, danse, musique et saveurs, 17h30, Local de Prézégat. Goûter carnavalesque prolongé par un dîner à prix libre. 

Le beau geste du festival LSF À 2 mains bien entendu !

Depuis 20 ans, Les Agitateurs de culture mettent en valeur la LSF et la culture sourde pour favoriser des moments d’échanges entre sourds et entendants. Pour aller plus loin, l’association a créé À 2 mains bien entendu !, l’un des rares festivals français en LSF, entièrement accessible aux personnes sourdes signant ! 

En France, et selon une étude publiée par l’Inserm en juillet 2022,
un adulte sur quatre serait concerné par une forme de déficience auditive.
D’ici à 2050, un humain sur 10 aura besoin d’un appareil auditif, projette l’OMS.
 

Vivre la culture différemment 

Fondée à l’origine pour rendre accessible le festival des Renc’arts au public sourd, l’association célèbre ses 20 ans cette année. Pour l’accueillir, il a fallu former des bénévoles. Parmi ses 30 bonnes volontés, Julie Haubois qui a eu une révélation en découvrant Au-delà du silence avec Sylvie Testud. Ce film, nommé aux Oscars et « qui peut faire penser à La Famille Bélier, m’a profondément marqué et m’a donné envie d’apprendre la LSF », confie celle qui est aussi secrétaire de l’association. Projeté le 5 avril, ce film, jamais sorti en salle en France, sera suivi d’un échange avec l’actrice et codirectrice de l’International visual theater (IVT), Emmanuelle Laborit. 

« C’est un honneur de recevoir cette figure importante dans la défense de la culture sourde pour cette soirée qui s’inscrit dans notre première collaboration avec la Toile de mer », se réjouit Julie. 

La musique dans la peau 

Autre nouveauté : le banquet du samedi midi et l’atelier Chansigne pour le public qui vient voir Voyou à Quai des arts. Un moyen de vivre le concert autrement, en signant ses chansons tout en faisant réaliser au public entendant ce à quoi les sourds sont confrontés. D’ailleurs, les préjugés, qui consistent à penser que les sourds sont forcément muets ou qu’ils savent tous lire sur les lèvres, perdurent dans notre société audio normée. Reste que le 6 avril, pour rendre compréhensibles aux personnes sachant signer ses textes mélancoliques, le chanteur au pseudonyme de bandit sera aussi accompagné par deux chansigneurs. Ces personnes qui traduisent les paroles en LSF et qui, par les mouvements de leur corps également, permettent aux personnes sourdes d’appréhender la musique. « Le public entendant, reprend Julie, est lui généralement surpris de la beauté de la LSF et de la performance des chansigneurs qui incarnent l’écoute de la musique avec la vue. Il y a aussi parfois une dimension amusante avec les décalages de rire quand on assiste à des spectacles comme On ne parle pas avec des moufles ». Dans ce spectacle de danse et de théâtre (3 avril), les langues LSF et français parlé se superposent et se télescopent. « Anthony, comédien LSF, et Denis, danseur et chorégraphe, ne racontent pas forcément les mêmes choses, mais parfois si, et ne se traduisent pas toujours mutuellement. C’est une pièce à deux facettes où les langages ont chacun leur humour et leur propre point de vue ». 

De leur côté, les bibliothécaires se sont mis à la page en apprenant les rudiments de la LSF pour un spécial Grignote livres avec des comptines accessibles, les 3 et 6 avril, ou en proposant Les contes du nouveau monde en LSF avec deux comédiens de l’IVT. Rendre accessible la culture à tous les points de vue, y compris tarifaires, tel est le mantra du festival À 2 mains bien entendu ! 

* Langue des signes française 

Benvenuto* dans l’enfer de la dépression

Trois ans qu’il vit dans « un décor de cinéma », rue de la Rampe, en plein cœur du Petit Maroc, l’âme de Saint-Nazaire, où tout a commencé, un concentré d’histoire… Et c’est dire ! Depuis mi-mars, dans le cadre du projet d’aménagement de l’îlot maritime, des archéologues de l’Inrap** sont à pied d’œuvre. Cyrille Benvenuto a eu « cette chance de voir de [ses] propres yeux un crâne datant du Moyen Âge », entre autres ossements et sépultures découverts… À deux pas de son chez lui « provisoire », un petit studio, sans chichi… Accrochés au mur, les photos et les dessins d’Anouk, sa fille, quelques jouets par terre, un clic-clac, une table et deux chaises : « Pour trois, ça risque de faire juste, non ? Si vous préférez, il y a La Marine, pas loin ? », l’un des derniers cafés authentiques du quartier, son QG, semble-t-il. Ici, tout le monde le connaît, le salue, comme si ce Parisien d’origine stéphanoise faisait partie des meubles ! Ici, il se sent bien. Prendre ses cliques et ses claques ? Pas vraiment à l’ordre du jour, peut-on lire dans le marc de son café noir, la clope finement roulée en train de se consumer, et Cyrille, le regard plongé dans le vague comme pris par « cette lumière plein ouest » qui enveloppe le port, et dont il ne se lasse pas : « Cette ville est photogénique et sonore, elle m’inspire. En arrivant ici, je me suis cru à Berlin Est en 1984 », lance, sans vouloir porter ombrage, le cinéaste de 54 ans qui, n’y allons pas quatre chemins, « rêve » de tourner son prochain film dans la cité portuaire. Son 7e, en cours d’écriture, « qui n’aura rien à voir avec les autres »…  

Chrysanthemum, un sujet universel 

Les autres : un court, trois moyens, un long-métrage qui parlent de croisements amoureux, d’égarements sentimentaux, « d’êtres en suspension agités par leurs sentiments » complexes, un peu à la Lelouch, sa référence. Et d’êtres en proie à la dépression, le sujet, l’objet de son deuxième long, Chrysanthemum, qui sortira le 11 avril au Cinéville. Un film d’auteur, innovant, à part… À part, peut-être parce que Cyrille Benvenuto confie à l’écran une part de lui, cette partie « trash » de son existence qu’il nous livre  à cœur ouvert, sans tabou, sur cette terrasse de café… Cash : « La dépression, ça peut frapper n’importe qui***. La preuve… Moi qui me pensais invincible, je me suis retrouvé à terre. Inimaginable, et pourtant… » Durant quatre ans, il se retrouve impuissant à assister à « la déchéance morbide » de ses parents. Une double peine qui aura eu raison de lui. En 2017, il « atterrit » à l’hôpital Saint-Anne dans le 14e à Paris, « section 14 ». Il est atteint de dépression psychogène. Dix-huit mois passent sans croire à une possible résurrection : « J’étais shooté, comme mort-vivant, ma vie n’avait plus de sens. » Jusqu’au miracle, l’arrivée future d’un bébé… Anouk. Qui le fait réagir, et lui donne envie de se battre. Il « s’interdit alors de mourir ». Élevation-prod, créée en 2002, est renommée Les films d’Anouk, prénom qu’il se fera tatouer sur sa main gauche, une lettre sur chaque phalange. 

Chrysanthemum, un film à part, singulier. Cyrille Benvenuto (à droite) y incarne le personnage principal avec force et justesse. 

 

Chrysanthe“mum”, une thérapie  

En 2020, six hospitalisations plus tard, il sort de l’enfer plus que jamais décidé à croquer la vie à pleines dents, et reprend un scénario délaissé en 2015… Avant que ne fleurisse Chrysanthemum, chrysanthème en latin. Le cheminement d’un quinqua foudroyé par la perte de ses parents… Une histoire qui a comme un goût de déjà lu, non ?  « C’est mon histoire romancée. Je me suis nourri, inspiré de ma vie pour l’écrire, avec des choses en moins pour éviter de tomber dans le pathos, le too much, et beaucoup d’autres inventées. Des choses que je ne ferai jamais dans la vraie vie, fort heureusement ! » Comme ?… Chut. Chrysanthemum est une comédie dramatique où « l’on enterre ses peines dans son jardin avant qu’en avril il ne soit jonché de fleurs splendides », pour reprendre, pas forcément à la lettre, la citation de Khalil Gibran. Un ovni singulier de 2h20 où la musique – de Bach, Mozart, Schubert et d’autres – devient « un personnage à part entière, j’y tiens ». Une « vraie thérapie » pour Cyrille qui incarne son lui imagé, et « un espoir » –  à insuffler –, pour ces personnes cabossées par la vie. Qui se retrouvent au fond du trou. Un film puissant qu’il dédicace à sa fille, à son père. Mais pas à sa mère… Pourquoi ? « Pour le savoir, il faut aller voir le film ! »  

* Bienvenue en italien. Cyrille est né d’un père sicilien ouvrier
** L’Institut national de recherches archéologiques préventives
*** 280 millions de personnes ont été touchées par la dépression dans le monde, en 2019, selon l’Organisation mondiale de la santé
 

///Cours de théâtre  

Après une formation au conservatoire d’art dramatique de Créteil, Cyrille Benvenuto a intégré pendant des années la compagnie de théâtre La Strada à Paris, en qualité de comédien et intervenant théâtre.
Aujourd’hui, il donne des cours de théâtre à la
Maison de quartier de Méan-Penhoët, une section adultes, une autre ados, avec une représentation programmée en juin. Pour la rentrée, il souhaiterait proposer quatre ateliers.
Insc. 06 85 32 67 24. 

Les Amis de la chanson au Top… 50 !

Quand la musique est bonne et Quand Jules est au violon, Allez savoir pourquoi, Lily La bonne du curé rejoint Le Pénitencier Pour un flirt avec Les Daltons. Il est 5 heures, entre Le Soleil et la Lune, On va chanter l’Hymne à l’amour… Voici quelques-uns des gros tubes, 21 au total, repris par Les Amis de la chanson pour leur nouveau spectacle, Top 50. En clin d’œil à « ces cinquante années d’existence passées à partager avec le public notre passion pour le chant, et la musique », dixit Robert Richou, président de l’association qui compte actuellement en ses rangs 80 chanteurs, et six instrumentalistes qui les accompagneront pour ce birthday show !  

Et qui dit anniversaire, dit forcément événement spécial ! « De la conception à la mise en scène, des décors jusqu’aux danses ou scénographies exécutées par les enfants et petits-enfants des choristes », la formation n’a pas lésiné sur les effets de jeux scéniques et de voix, l’occasion de « vous faire rêver sur des couplets célèbres, parfois spécialement harmonisés pour ce spectacle ».  

Spectacle qui sera dirigé par le chef de chœur Patrick Pauvert, fondateur avec Noël Robin, de cette chorale née en 1974. Ce qui fait d’elle la plus ancienne de Saint-Nazaire. Pour la petite histoire, près de « 800 choristes seraient passés par la maison », ils auraient fait « plus de 300 dates » pour autant de concerts thématisés, entre opérettes, chants sacrés, musiques de films. Et 700 chants seraient répertoriés dans leur catalogue… À 50 ans, Les Amis de la chanson en ont encore sous la partoche. Toujours au top ! 

Lady vengeance

Geum-ja, une belle jeune fille, devient un personnage public lorsqu’elle est accusée de l’enlèvement et du meurtre d’un garçon de 5 ans. Ce crime atroce obsède les médias. Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. Elle va consacrer ses 13 ans d’enfermement à la préparation méticuleuse de sa vengeance contre son ancien professeur Mr. Baek… 

 

Le jeu de la reine

Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées (une seule étant décédée suite à une maladie). Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi… 

 

S.O.S. Fantômes : La Menace de glace

La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une armée de fantômes qui répand une menace de glace sur la ville, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire. 

 

Godzilla vs Kong

À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l’humanité lutte pour son avenir, Godzilla et King Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu’il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d’éradiquer ces créatures – qu’elles soient bonnes ou mauvaises – de la surface de la planète. 

 

Godzilla X Kong : le nouvel empire

Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. 

 

Fight Club

Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d’autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C’est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l’échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d’anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l’amour de son prochain. 

 

Bis repetita

Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples. Comble du cauchemar, c’est le neveu très zélé de la Proviseure qui est choisi comme accompagnateur. Pour sauver l’option latin, et surtout sa situation confortable, Delphine ne voit qu’une solution : tricher ! 

 

Pas de vagues

Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie. Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d’autres intentions. Julien est accusé de harcèlement. La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage. Mais devant un collège qui risque de s’embraser, un seul mot d’ordre : pas de vagues… 

 

Ducobu passe au vert

Nouvelle rentrée à Saint-Potache. Cette année Ducobu a une idée de génie : prendre une année sabbatique pour sauver la planète mais surtout pour sécher l’école ! Mais Latouche ne compte pas le laisser faire si facilement… Tricheur et écolo, c’est pas du gâteau ! 

 

Au fil de l’eau

Traverser les plus grands océans du monde, voyager le long d’une rivière ou encore dégringoler du ciel : même la plus minuscule des gouttes d’eau peut vivre de grandes aventures. En chemin, elle pourra croiser d’étranges créatures : une énorme grenouille assoiffée comme de petites tortues colorées, mais aussi faire la rencontre des plus inventifs des enfants ! 

Voyage en bonne compagnie

Dodu le garçon de papier de José Miguel Ribeiro (Portugal, 2010, 5′) : Dodu est un garçon très sensible vivant dans une ville hostile aux enfants, alors il s’amuse à « faire semblant ». 

Une bouteille à la mer de Kirsten Lepore (États-Unis, 2010, 6′) : Un bonhomme de sable, l’autre de neige, séparés par la mer, commencent une correspondance en s’envoyant une bouteille. 

Hannibal l’éléphant d’Aurélie Monteix (France, 2019, 4′) : Un éléphant de guerre se perd dans la montagne. Des rencontres inattendues vont changer sa vie. 

La Nuit de Siri Melchior (Danemark, 2014, 5′) : Qui vit sur la Lune, dans les étoiles ? Peut-être qu’il existe un Crocodile et une Rita de l’espace. Ils s’envolent pour le découvrir… 

Le Nuage et la Baleine d’Alena Tomilova (Russie, 2016, 4′) : Un petit nuage se lie d’amitié avec une grande baleine bleue. Quand la baleine échoue sur une plage, le nuage n’hésite pas un seul instant : il part à sa rescousse. 

Coeur fondant de Benoît Chieux (France, 2019, 11′) : Pour partager son cœur fondant au chocolat avec son ami, Anna doit traverser une forêt glaciale hantée par un nouvel habitant, un effrayant géant barbu. 

Loup y es-tu ?

Des jeunes, des enfants et leurs parents viennent consulter, souffrance en bandoulière, sous le manteau ou sous la peau, c’est selon. Au centre médico-psycho-pédagogique, les soignants sont là pour les accompagner en thérapie. Par le jeu, le dialogue, le silence, en famille, en groupe ou individuellement, ils cheminent pour les aider à grandir. La nuit, dans les couloirs et la salle d’attente, entre rêve et cauchemar, un drôle de petit bonhomme s’anime et libère ses émotions. Il était une fois, derrière le symptôme, tapis dans l’ombre, des enfants, des adolescents et des parents qui avaient peur du loup… Loup y es-tu ? 

 

Laissez-moi

Claudine consacre toute sa vie à son fils. Toutefois, chaque mardi, elle s’offre une plage de liberté et se rend dans un hôtel de montagne pour y fréquenter des hommes de passage. Lorsque l’un d’eux décide de prolonger son séjour pour elle, Claudine en voit son quotidien bouleversé et se surprend à rêver à une autre vie. 

 

L’affaire Abel Trem

C’est la fin de l’année scolaire à Budapest. Recalé à son oral d’histoire, Abel décide de mentir à ses parents sur les raisons de son échec et déclenche alors, malgré lui, un scandale politico-médiatique. 

 

Iron Man

Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d’armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu’il utilise pour s’échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l’améliorer et de l’utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents. 

 

Old Boy

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l’extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d’être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l’a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros. 

 

Louise Wimmer

Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer a laissé sa vie d’avant loin derrière elle. A la veille de ses cinquante ans, elle vit dans sa voiture et a pour seul but de trouver un appartement et de repartir de zéro. Armée de sa voiture et de la voix de Nina Simone, elle veut tout faire pour reconquérir sa vie. 

 

Hors Saison

Mathieu habite Paris, Alice vit dans une petite cité balnéaire dans l’ouest de la France. Il caresse la cinquantaine, c’est un acteur connu. Elle a dépassé la quarantaine, elle est professeure de piano. Ils se sont aimés il y a une quinzaine d’années. Puis séparés. Depuis, le temps est passé, chacun a suivi sa route et les plaies se sont refermées peu à peu. Quand Mathieu vient diluer sa mélancolie dans les bains à remous d’une thalasso, il retrouve Alice par hasard. 

 

Il reste encore demain

Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même. 

 

Fais moi rire

Dans ces situations rocambolesques, nos personnages nous transportent dans 50 nuances de rire. 

Programme :
Fanfare de Léo Grandperret
La Vie au Canada de Frédéric Rosset
R.I.P Madame Joseph de Florence Fauquet et Marie Petiot
Je rentre de Jules Renault
Mon p’tit papa de Mahaut Adam 

Et plus si affinité

Usé par vingt-cinq ans de vie commune, le couple formé par Xavier et Sophie semble à bout de souffle. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’idée de Sophie d’inviter à dîner leurs voisins, Adèle et Alban, n’enchante pas Xavier. Il reproche à ce couple, visiblement très amoureux, son manque de discrétion, surtout la nuit ! Au contact de ces voisins aux mœurs débridées, Xavier et Sophie vont devoir se confronter à leur réalité, avant d’être poussés dans leur retranchement par une proposition quelque peu… indécente. 

 

Les explorateurs : l’aventure fantastique

Alfonso, Arthur et Victoria sont trois explorateurs en quête de grandes aventures. Mais difficile de faire les quatre cents coups dans une petite ville si paisible… Et s’ils se retrouvaient soudain avec d’improbables agents secrets à leurs trousses ? Et si une tempête magique risquait de dévaster leur maison ? Et si des lapins zinzins, des dragons et des machines volantes étaient de la partie ? En route pour une incroyable mission ! 

 

La promesse verte

Pour tenter de sauver son fils Martin injustement condamné à mort en Indonésie, Carole se lance dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels. 

 

Les poussières

Mandaté par une délégation à l’aménagement du territoire pour mener une enquête d’opinion auprès de la population, Pierre Montieu revient sur les lieux de son enfance, dans la cité Karl Marx, à Bobigny, au moment où celle-ci subit la démolition de ses tours. Il y rencontre une jeune femme d’origine russe, Ania Ivanova, qui n’est pas sans raviver la mémoire de sa mère, un temps hôtesse de l’air sur la ligne aérienne Paris/Moscou. Aux débuts amoureux se substitue très vite, dans le tumulte des chantiers, le désenchantement. Ou l’adaptation, en périphérie urbaine, de la nouvelle de l’écrivain Fiodor Dostoïevski, « La Douce ». 

Le petit dinosaure et la vallée des merveilles🦕

Bien avant l’apparition de l’homme sur la Terre vivait une paisible race de dinosaures végétariens et pacifiques, les « mangeurs de feuilles ». Mais quand la sécheresse ne les contraignait pas à l’exode, les terribles « dents tranchantes », une espèce de dinosaures carnivores, les attaquaient. Un seul espoir pour sauvegarder la race, rejoindre la vallée des merveilles, où la verdure est abondante. C’est là que commence l’histoire de Petit-Pied, un dinosaure appartenant à la famille des « longs cous » et séparé de ses parents, suite à un séisme. Au cours de son périple, il est épaulé par d’autres espèces reptiliennes : Cera, une « trois cornes », Ducky, un « grande bouche », Petrie, un « volant », et Spike, un « queue à pointes ». 

 

Menus plaisirs : les trois gros

Fondée en 1930, la maison Troisgros détient trois étoiles Michelin depuis 55 ans. Enfants de la quatrième génération, les fils de Marie-Pierre et Michel poursuivent la voie de l’entreprise familiale ; César dirige le restaurant étoilé, Le Bois sans Feuilles, et Léo est à la tête de l’un des deux autres restaurants Troisgros : la Colline du Colombier. Du marché quotidien aux caves d’affinage du fromage, en passant par le vignoble, l’élevage bovin et le potager contigu au restaurant, Menus -Plaisirs est un voyage intime et sensoriel dans les cuisines d’un des plus prestigieux restaurants du monde. 

 

Little Palestine : journal d’un siège

Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors isolé et le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier. 

 

Inchallah un fils

Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne. 

 

Universal Theory

1962 : lors d’un congrès de physique dans les Alpes suisses, le jeune Johannes défend une théorie sur l’existence de mondes parallèles. Mais personne n’y croit, pas même son tuteur. Les mystères s’accumulent pourtant : une curieuse formation nuageuse dans le ciel ; la présence fantomatique de Karin, cette jeune pianiste qui l’obsède et semble tout savoir de lui… Et ces personnes victimes d’accidents étranges dans la montagne ? Le réel semble bien fragile en ce lieu. 

 

Smoke Sauna Sisterhood

Dans l’intimité des saunas sacrés d’Estonie, tous les rituels de la vie se croisent. Les femmes y racontent ce qu’elles taisent partout ailleurs, et dans la fumée des pierres brûlantes, la condition féminine apparaît, dans toute sa vérité et sa force éternelle. 

 

[zoom] Chroniques de Téhéran

16 septembre 2022. Mahsa Amini, arrêtée trois jours avant par la police des mœurs pour un voile mal ajusté, décède. Les voix s’élèvent, grondent. Femme, Vie, Liberté*, plus qu’un slogan, devient le cri de ralliement des manifestants. La répression est sans pitié. Arrestations, tortures, exécutions sommaires. Selon les ONG (organisations non gouvernementales), au moins 834 personnes auraient été exécutées en 2023… L’indicible. 

Narges Mohammadi, militante des droits humains et Prix Nobel de la paix 2023, est actuellement derrière les barreaux – pour 12 ans – de la tristement célèbre prison d’Evin, où la Torture blanche**, « le châtiment préféré du régime », y est monnaie courante… L’enfer. 

De tortures, dans Chroniques de Téhéran, il est question. Pas physiques non, mais psychologiques, morales, de celles qui s’invitent sournoisement dans les foyers, de celles qui dévorent à petit feu, de celles qui font plier les genoux, qui brisent les âmes dès lors qu’on ne s’inscrit pas en droite ligne du régime autoritaire théocratique des mollahs. Un petit rien, un pas de travers, un tatouage “de trop”, le prénom d’un bébé  “trop occidental”, un foulard “trop rouge”, un chômeur “pas assez chiite” et tout peut basculer. Humiliation, harcèlement, censure, abus de pouvoir, inquisition… Ali Asgari et Alireza Khatami dressent avec sobriété et force, le portrait d’une administration iranienne répressive, abusive, sans visage, en prise avec ses incohérences. Sans visage, effrayant, devant neuf visages effrayés, soumis, contraints, rebelles, désabusés, courageux, apeurés… Neuf visages pour toute une vie passée sous le joug de la dictature, du bébé à la vieille dame dont le chihuahua a été arrêté par la police de la moralité ! Neuf visages pour raconter la vie quotidienne d’un Iran tyrannique, neuf visages passés au peigne fin par des interlocuteurs qu’on ne voit jamais. Neuf visages filmés en plan fixe, des plans courts, mais suffisamment intenses pour nous déstabiliser, nous horrifier, nous révolter. Pour nous faire rire aussi, parfois, étrangement !, tellement ces neuf face-à-face glaçants sont gorgés d’absurdités malaisantes, d’ubuesques cruautés…, de notre regard d’occidentaux. Du leur, rien, pas un sourire. Rien de vraiment de drôle quand on le vit. Quoi de plus… “normal” ! 

 

* Femme, Vie, Liberté, BD sous la direction de Marjane Satrapi 

** Torture blanche, livre de Narges Mohammadi, et documentaire visible en replay sur France TV  

Saint-Nazaire et Lublin : deux orchestres en harmonie

Soixante ans de l’Orchestre d’harmonie de Saint-Nazaire, ça se fête en fanfare, non ?
Tout à fait. Au lieu d’organiser un seul événement, on a inscrit notre anniversaire sur l’année avec une saison musicale ambitieuse, placée sous le signe de l’ouverture et des rencontres. La saison a démarré en janvier lors de Ma Région Virtuose pour s’étendre jusqu’au 14 avril avec quatre créations originales qui seront jouées à Quai des arts. En attendant, le prochain rendez-vous prend la forme d’un jumelage artistique avec l’Orchestre d’harmonie des jeunes de la région de Lublin en Pologne. Ses 46 musiciens, qui jouent des instruments à vent et des percussions, donneront deux concerts publics. L’un à Saint-Joachim, le 28 mars. L’autre, à Saint-Nazaire le 30 mars pour une représentation en commun avec l’OHSN. Une rencontre musicale et pédagogique avec l’orchestre Éole du Conservatoire à rayonnement départemental de Saint-Nazaire, où j’enseigne, est également programmée. 

Quel est l’objectif de votre jumelage artistique ?
Anton Szaszkow, le chef de l’Orchestre de Lublin, propose un apprentissage de la musique très original, adapté à chacun, favorisant ainsi le niveau de l’ensemble des musiciens dont la moyenne d’âge est de 21 ans. Nous allons faire des échanges de pratique et apprendre les uns des autres. Ainsi les musiciens de Lublin ne font que jouer et n’apprennent pas le solfège. Nous, en revanche, sommes rivés aux partitions. Alors nous allons essayer d’ouvrir plus nos oreilles et eux, de lire, un carton. 

Pouvez-vous nous donner une vue d’ensemble des concerts ?
Deux programmes seront entrelacés : Rhapsodies du monde de l’OHSN et The Best of the Best de nos amis Polonais. En d’autres termes, des thèmes empruntés aux musiques populaires de France, des Pays de l’Est, d’Ukraine, de Grèce, du Brésil…, pour ce qui nous concerne. Bref, un voyage musical moderne avec des mélodies connues mais aussi des découvertes. De son côté, l’Orchestre d’harmonie des jeunes de Lublin, lauréat de nombreux concours nationaux et internationaux, présentera des chansons folkloriques et patriotiques ainsi que des standards de musique populaire (Stand by me, The best of Queen, Hallellujah…). Un répertoire que les jeunes ont eux-mêmes choisi et qui brise les stéréotypes d’une fanfare d’anciens ! D’ailleurs ici aussi, l’harmonie rajeunit. Une vingtaine de jeunes ont en effet rejoint la cinquantaine de musiciens de l’OHSN cette année. 

Quels sont les états d’esprit de l’orchestre et des concerts ?
Mon souhait est d’intégrer des instruments solistes atypiques, jamais entendus au sein de l’OHSN comme la sopilka* de notre ami Ukrainien Bogdan Smakula ou le bandonéon de Robert Delaunay. Nous allons donc surprendre ! Pour les concerts, j’aurai aussi le plaisir de diriger Anton Szaszkow, tubiste hors pair, également soliste à l’Orchestre symphonique de la Philharmonie Henryk Wieniawski à Lublin, qui me mènera à son tour à la baguette pour un solo de trompette. 

* flûte en bois ukrainienne  

Les 100 incroyables… 100 clichés ni tabou

« Avant mon amputation, j’étais déjà très fâchée avec mon corps. Alors après, vous imaginez… Ça n’a pas vraiment arrangé les choses. » Et pourtant, Sandrine Graneau, Montoirine, 41 ans, foudroyée en 2019 par le syndrome du choc toxique* a osé. Osé l’impensable. Poser dénudée. « D’ailleurs, je ne sais toujours pas ce qui m’a traversé l’esprit ce jour où j’ai répondu à l’annonce de Francesca ! » Francesca, pour Francesca Clayton, la photographe, 34 ans, née à Bristol en Angleterre, choquée adolescente par « ces regards pesants » posés sur son amie atteinte de paralysie cérébrale, laquelle « m’a fait comprendre que si ces regards me dérangeaient tant, c’était peut-être que moi-même j’avais du mal à accepter son handicap ». Des scènes « qui m’ont révoltée », et cette réflexion longtemps restée dans un coin de sa tête. Puis le déclic. En 2015, naît le projet Different is beautiful. Un premier pas « vers l’acceptation ». Francesca pose son objectif sur 11 femmes mal à l’aise avec leur apparence, 11 corps pétris de complexes, … à sublimer ? « Je ne cherchais pas forcément à réaliser de belles photos. Je tentais, à ma manière, de les aider à reprendre confiance en elles, à se découvrir autrement à travers mon regard, à apprivoiser leur corps, à s’accepter… »  

Exposer le handicap au regard 

De cette photothérapie qui en a révélé plus d’une, la jeune Française d’adoption qui vit « du côté de Pau » en ressort grandie, et bien décidée à poursuivre, le caillou en bandoulière,  sa “mission” : « Celle de montrer ce que d’aucuns n’osent voir, ou seulement du coin de l’œil… La différence. » C’est ainsi que Different is beautiful 2.0 voit le jour. En 2022, avec les séances photo qui ont eu lieu dans 18 villes, en France et en Belgique. La différence ? Ici, il est question de poser un regard sur le handicap, « non pas pour changer le regard, mais pour exposer le handicap au regard ». Une nuance de taille pour Francesca qui tient à ce que cette exposition grand format soit présentée en extérieur, dans l’espace public, au vu de tous. Un parti pris assumé : « Il sera impossible de passer à côté, et de les ignorer. C’est le but, sensibiliser et toucher une partie des gens qui ne le sont pas encore. » Depuis 2023, l’exposition ne cesse de voyager de ville en ville. Après Bordeaux, Marseille, Clermont-Ferrand, au tour de Montoir-de-Bretagne, du 29 mars au 14 avril, puis Paris en juin au parc des Buttes-Chaumont. Un avant-goût des JO ? : « Rien n’est encore signé, mais je me bats pour ! » 

« Si on veut exister, être intégrés, éviter les discriminations,
il faut parfois oser des choses un peu folles, mais tellement belles,
des choses qui ont du sens. Tant qu’on ne vit pas le handicap,
on ne peut pas comprendre.
» Sandrine Graneau. 

« Des guerriers avec des failles » 

Different is beautiful 2.0, c’est pour Francesca « un joli méli-mélo » de 100 portraits, 100 modèles « de tout âge, sexe, origine, milieu professionnel et handicap, visible ou invisible, comme l’endométriose. Des étudiants, des sportifs, des mannequins, des influenceurs, des enfants… », et cette ex-infirmière, mère de trois enfants, Sandrine Graneau qui s’est démenée pour faire venir cette exposition à Montoir-de-Bretagne : « Non pas parce que je fais partie de ces 100 incroyables aux vies et aux parcours tout aussi incroyables ! Non… Jouer les modèles, c’est bien, mais il faut aller jusqu’au bout des choses. C’est frustrant de s’arrêter à la moitié du chemin. Au moins là, la boucle est bouclée », souligne cette grande battante qui, amputée des premières phalanges et des pieds, ne peut marcher plus de 300 mètres par jour, « bien qu’aujourd’hui, j’ai réussi à en faire 900. Mais à quel prix ! » Pour le projet de Francesca, Sandrine ne se met pas de limites, et assume. Elle assume de s’exposer, d’exposer son corps dans les rues de sa ville. « Et j’en suis fière. » Comme elle est fière de s’être prêtée au jeu « même si, sur le moment, j’ai détesté… Le moment, pas les photos ! Elles, elles sont sublimes », sourit-elle. Mais la jeune quadra de mettre un bémol ! : « Derrière ces photos, ces sourires, il y a de la douleur, de la tristesse, des coups de cafard, et un combat à mener au quotidien. Nous sommes des guerriers, mais des guerriers avec des failles. Et ça, il ne faut pas l’oublier. »  

* Une maladie rare et dont le diagnostic est difficile. Le CST est provoqué par l’usage de tampons ou de coupes menstruelles de manière prolongée, ce qui favorise les bactéries. Elle peut être mortelle ou entraîner l’amputation de membres. 

Week-end extrême… Orient

1. En plein des bords de mer 

Pour la 5e édition du week-end au Japon, l’association Nippon-Breizh-Saint-Nazaire a choisi le thème du bord de mer. Une exposition, dont les photos sont issues du calendrier de pêcheurs de Kesennuma, raconte le quotidien des pêcheurs de cette ville, dont le port a été dévasté à la suite de la catastrophe de Fukushima, en 2011. « Ce sera la première exposition en France de ces photos prêtées par l’association Kesennuma Tsubaki-Kai ! », annonce Masayo Ogino, membre de l’association. 

2. Découvrir un archi pôle culturel 

Au-delà des mangas, de la pop culture, des sushi ou arts martiaux, artisans, créateurs et exposants venus du Japon ou de la région lèvent le voile sur les trésors culinaires et artistiques d’une culture ancestrale. 

3. Ramen… à manger 

Parce qu’il n’y a pas que le sushi dans la vie, vous allez déguster… le dîner du chef cuisinier Keishiro Saito. Venu tout spécialement de Kesennuma pour préparer les spécialités de sa région, il est accompagné de deux brasseurs de cette ville portuaire du nord du Japon pour une découverte de leur saké. Au menu encore, des mets locaux au Garage comme le melon pain de Anba, une spécialité boulangère, ou les pâtisseries japonaises 100 % végétales, sans gluten ni lactose : les mochis de MonMochi… 

4. L’art de se plier en quatre 

Furoshiki (art d’emballer les cadeaux et objets dans un tissu) ou origami, les arts du pliage n’auront plus de secret pour vous tandis que l’artiste japonaise Tchiyoko partagera sa maîtrise de l’hariko, l’art ancestral du papier… empilé. Découvrez l’origine des kanji (idéogrammes empruntés au chinois), initiez-vous au japonais ou au sumi-e (peinture à l’encre de chine)… lors d’ateliers en libre accès ou payants sur réservation. Assistez encore à des démonstrations gratuites de gyotaku, une tradition de pêcheurs datant du XIXe siècle pour fixer l’empreinte d’un poisson sur du papier. Métaphore de la vie et de la philosophie de la résilience, découvrez le kintsugi. Une technique de réparation, de consolidation et d’embellissement de céramique brisée, qui signifie « jointure en or ». Participez enfin aux animations comme les danses traditionnelles et les représentations de kamishibai (théâtre de papier) illustrant un ancien conte japonais… Les 23 et 24 mars, partez loin des clichés à l’archipel ! 

Kung Fu Panda 4

Après trois aventures dans lesquelles le guerrier dragon Po a combattu les maîtres du mal les plus redoutables grâce à un courage et des compétences en arts martiaux inégalés, le destin va de nouveau frapper à sa porte pour … l’inviter à enfin se reposer. Plus précisément, pour être nommé chef spirituel de la vallée de la Paix. Cela pose quelques problèmes évidents. Premièrement, Po maîtrise aussi bien le leadership spirituel que les régimes, et deuxièmement, il doit rapidement trouver et entraîner un nouveau guerrier dragon avant de pouvoir profiter des avantages de sa prestigieuse promotion. Pire encore, il est question de l’apparition récente d’une sorcière aussi mal intentionnée que puissante, Caméléone, une lézarde minuscule qui peut se métamorphoser en n’importe quelle créature, et ce sans distinction de taille. Or Caméléone lorgne de ses petits yeux avides et perçants sur le bâton de sagesse de Po, à l’aide duquel elle espère bien pouvoir réinvoquer du royaume des esprits tous les maîtres maléfiques que notre guerrier dragon a vaincu. Po va devoir trouver de l’aide. Il va en trouver (ou pas ?) auprès de Zhen, une renarde corsac, voleuse aussi rusée que vive d’esprit, qui a le don d’irriter Po mais dont les compétences vont s’avérer précieuses. Afin de réussir à protéger la Vallée de la Paix des griffes reptiliennes de Caméléone, ce drôle de duo va devoir trouver un terrain d’entente. Ce sera l’occasion pour Po de découvrir que les héros ne sont pas toujours là où on les attend. 

 

Alabama Monroe

Didier et Élise vivent une histoire d’amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l’Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle… 

 

En route 🚂

Voyage avec Monsieur Monsieur de Céline Brengou (France, 2019, 3′) : Par la fenêtre du train, les paysages défilent et les pensées divaguent : Monsieur et Monsieur devisent. 

Fairies in the Buda Hills d’Eszter Molnár (Hongrie, 2018, 1′) : Selon une légende urbaine, des fées vivent dans les collines de Buda en Hongrie, même si elles n’ont jamais été aperçues. 

Twin Trees d’Emmanuel Ollivier (France, 2020, 4′) : Une soeur et son jumeau, promènent chacun leur petit arbre en un pot. Le frère décide de le planter, tandis que la sœur aspire à explorer le monde avec le sien. 

Le Pingouin de Pascale Hecquet (France, Belgique, 2016, 5′) : Quitter la banquise pour rejoindre la chaleur des cocotiers, quelle bonne idée ! C’est le rêve d’un pingouin qui n’attend qu’une chose : bronzer sous le soleil des Tropiques. 

Cycle de Sophie Olga de Jong et Sytske Kok (Pays-Bas, 2018,2′) : Un grand-père aide sa petite fille à faire du vélo. 

La Famille Tramway de Svetlana Andrianova (Russie, 2016, 10′) : Maman Tram et Petit Tram quittent chaque jour leur dépôt pour promener les habitants. 

Les rois de la piste

Rachel, sorte de Ma Dalton, a élevé ses fils Sam et Jérémie, et son petit-fils, Nathan, dans le culte de l’arnaque. De plans foireux en petits larcins, cette sympathique famille de bras cassés court toujours après le gros coup. Chance ou fatalité, lors d’un cambriolage, ils volent sans en connaitre sa valeur, une toile de Tamara de Lempicka. Céleste, une détective rusée et charmeuse, et Gauthier, son fidèle acolyte, se lancent à leur poursuite… 

 

Heureux gagnants

1 chance sur 19 millions. Plus de probabilité d’être frappé par une météorite que de gagner au loto. Pour nos heureux gagnants, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar, et leur vie va voler en éclat dans un spectaculaire feu d’artifices de comédie noire et de sensations fortes. 

 

Sympathy for Mr. Vengeance

Ryu est un ouvrier sourd et muet, dont la soeur est en attente d’une opération chirurgicale. Son patron, Dongjin, est divorcé et père d’une petite fille. Young-Mi, la fiancée de Ryu, est une activiste gauchiste. Lorsque Ryu perd son emploi et voit diminuer les chances d’opération de sa soeur, elle lui propose de kidnapper la fille de Dongjin. La rançon obtenue servirait à pouvoir soigner la soeur de Ryu. Mais le plan parfait tourne à la catastrophe… 

 

Immaculée

Cecilia, une jeune religieuse américaine, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. L’accueil est chaleureux, mais rapidement Cecilia comprend que sa nouvelle demeure abrite un sinistre secret et que des choses terribles s’y produisent… 

 

Final Fantasy VII : Advent Children Complete

Pour la première fois au cinéma les 16 et 17 mars uniquement, découvrez la version longue de FINAL FANTASY VII : ADVENT CHILDREN, remasterisée en 4k et accompagnée d’interviews exclusives des créateurs du jeu ! 

FINAL FANTASY VII : ADVENT CHILDREN COMPLETE poursuit l’histoire narrée du jeu FINAL FANTASY VII. Deux ans ont passé depuis l’effondrement de Midgar, signe des sacrifices nécessaires afin de ramener la paix. Néanmoins, le monde ne va pas tarder à devoir faire face à une nouvelle menace : une mystérieuse maladie se répand à une vitesse vertigineuse. De vieux ennemis refont leur apparition et Cloud Strife, qui avait abandonné sa vie de héros pour se retirer du monde, doit de nouveau intervenir. 

Cette ressortie exceptionnelle en version japonaise sous-titrée français s’accompagne de nouvelles interviews exclusives des créateurs du jeu : 

– Tetsuya Nomura : réalisateur de FINAL FANTASY VII: ADVENT CHILDREN et directeur créatif de FINAL FANTASY VII REMAKE et FINAL FANTASY VII REBIRTH 

– Naoki Hamaguchi : réalisateur de FINAL FANTASY VII REBIRTH 

– Yoshinori Kitase : producteur de FINAL FANTASY VII REBIRTH, de FINAL FANTASY VII: ADVENT CHILDREN et réalisateur du jeu FINAL FANTASY VII original 

Karaoké

Après une soirée pleine d’excès, Bénédicte, célèbre chanteuse d’opéra, voit sa carrière s’écrouler. Fatou, passionnée de karaoké, est la seule à lui tendre la main. Elle a une idée derrière la tête : convaincre Bénédicte de participer au grand concours national de karaoké. La parfaite maîtrise vocale de l’une et la ténacité de l’autre pourraient bien faire des étincelles et les amener très loin. 

 

Scandaleusement vôtre

Littlehampton, 1920. Lorsque Edith Swan commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures, Rose Gooding, sa voisine irlandaise à l’esprit libre et au langage fleuri, est rapidement accusée des crimes. Toute la petite ville, concernée par cette affaire, s’en mêle. L’officière de police Gladys Moss, rapidement suivie par les femmes de la ville, mène alors sa propre enquête : elles soupçonnent que quelque chose cloche et que Rose pourrait ne pas être la véritable coupable, victime des mœurs abusives de son époque… 

 

O Corno, une histoire de femmes

1971, Espagne franquiste. Dans la campagne galicienne, María assiste les femmes qui accouchent et plus occasionnellement celles qui ne veulent pas avoir d’enfant. Après avoir tenté d’aider une jeune femme, elle est contrainte de fuir le pays en laissant tout derrière elle. Au cours de son périlleux voyage au Portugal, María rencontre la solidarité féminine et se rend compte qu’elle n’est pas seule et qu’elle pourrait enfin retrouver sa liberté… 

 

Comme un fils

Jacques Romand est un professeur qui a perdu sa vocation. Témoin d’une agression dans une épicerie de quartier, il permet l’arrestation de l’un des voleurs : Victor, 14 ans. Mais en découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l’on force à voler pour survivre, Jacques va tout mettre en œuvre pour venir en aide à ce jeune parti sur de si mauvais rails. Quitte à affronter ceux qui l’exploitent. En luttant contre les réticences mêmes de Victor pour tenter de lui offrir un avenir meilleur, Jacques va changer son propre destin… 

 

37°2 le matin

Écrivain maudit résigné, Zorg, la trentaine, consume son temps entre petits boulots et tequila rapido sur les plages de l’Aude, lorsque Betty, jeune et sauvage créature au bord de l’abîme, débarque dans sa vie. À 20 ans, l’absolue Betty ne ressemble à nulle autre. Après lecture des manuscrits de Zorg, elle décrète que son homme est le plus grand écrivain de sa génération. Et ceux qui en doutent n’ont qu’à bien se tenir. Bientôt, les crises de Betty se succèdent, tandis que Zorg tente de de préserver leur amour happé par la folie… 

 

Caiti Blues

Madrid, Nouveau-Mexique. Caiti Lord s’est exilée dans cette ancienne ville-fantôme, cernée par les montagnes, loin des strass de la Big City. Elle a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante. 

 

Bye bye Tibériade

Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer. 

 

Les carnets de Siegfried

En 1914, le jeune Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une mise au ban par sa hiérarchie, mais aussi une forme de reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Mais dans cette société du paraître, Siegfried se perd, tiraillé entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté.